10 Août 2008
Lors de mon passage à
Lille la semaine dernière, ma grand-mère m’a fait un cadeau qui m’a replongé dans mon enfance avec bonheur.
Lorsque étant enfant, je me rendais chez mes grands-parents avec mes frères et sœur, nous ne manquions jamais de tanner notre grand-mère de « Mamy, on peut faire un
gâteau ! » enthousiastes. C’était un peu une excuse pour laisser libre cours à notre gourmandise avant même que le gâteau n’ait pu atteindre le four. C’était presque
invariablement des gâteaux au yaourt que nous faisions dans lesquels nous ajoutions parfois des pommes du jardin.
Je me rappelle qu’en mélangeant la pâte je tenais le plat fermement avec la main gauche en faisant descendre mon pouce le plus bas possible, de sorte à ce qu’un peu du délicieux mélange vienne
mourir sur mon doigt. Il restait rarement beaucoup de pâte pour remplir le moule et notre grand-mère n’était pas dupe, mais elle faisait semblant de ne rien
voir…
Plus tard, cette manie de tremper nos doigts dans la pâte crue des gâteaux nous a amené, mes frères et sœur et moi –et même ma maman- à faire de la pâte sans aucune intention de la cuire, avec
pour seul but de la manger telle quelle.
Toujours est-il que lors de ces séances de cuisine improvisées, notre grand-mère m’a fait découvrir un ustensile que je trouvais tout à fait magique à l’époque, mais qui aujourd’hui provoque chez
moi la même fascination. Il s’agit d’un batteur à manivelle.
A l’époque, le batteur de Mamy n’avait qu’un fouet que l’action de la manivelle faisait tourner sur lui-même. Celui qu’elle m’a offert en a deux qui
s’entrelacent.
Je l’utilise pour la mayonnaise, les sauces, les crèmes… Et, rien que pour le plaisir pour battre les blancs en neiges, même si c’est un peu
long…