22 Août 2008
« Une petite verveine pour
digérer ? »
«
Volontiers, je mets de l’eau à bouillir ! »
« Pensez- donc ! Ce n’est pas de tisane que je parle mais de choses sérieuses ! »
Ma belle mère Romarin (Rosemarijn en néerlandais, francisé
depuis son enfance), habite à Pourrières, un petit village niché au pied de la montagne Sainte Victoire, près d’Aix-en-Provence. « L’Herbier » porte bien son
nom. C’est un petit coin de paradis aux senteurs provençales, avec des oliviers, de la lavande et des cigales. Le rêve en somme.
C’est elle qui m’a fait découvrir ce petit délice élaboré avec les feuilles de verveine de son jardin, qui là-bas pousse comme des mauvaises herbes.
Depuis que j'y ai gouté, ce nectar est devenu mon péché mignon. Les savoureux dîners de Romarin à l’Herbier se terminent presque toujours par une petite larme de verveine dans
la douceur du soir provençal. A lui seul, ce petit moment de bonheur suffit à me faire rêver le reste de l'année...
La recette est simple, un vrai jeu d’enfant (enfin de grands enfants) :
40 feuilles de verveine que l’on fait macérer avec 40 morceaux de sucre, pendant 40 jours dans 1 litre d’alcool pour fruits
(que l’on trouve en supermarchés)
La jolie couleur verte fluo du début ne dure pas, on obtient après le passage au chinois, une couleur dorée qui tire vers le brun clair.
Vous m’en direz des nouvelles !...