22 Juillet 2008
Pour rester dans la saga de mes aventures culinaires îlaises, je voudrais vous faire part de ma plus récente découverte en matière de fruits de mers.
Je dois avouer que les
pouces-pieds ne sont pas des crustacés de toute beauté. Avec leur peau toute drue et rugueuse et leurs petites écailles, ils ressemblent un peu à des pattes de tortue. Pourtant leur
style original me plait bien.
L’an dernier en allant à la pêche aux
araignées de mers –un article viendra prochainement- j’avais remarqué ces drôles de petites bêtes qui, à marée basse peuvent être aperçues entre les rochers. Des pêcheurs locaux m’avaient
ainsi informé sur ces voisins des moules et des patènes sur les rochers et m’avaient assuré que ceux-ci étaient délicieux.
peu sceptique mais très curieuse j’aurais voulu tester l’année dernière mais n’avais pas pu par manque de temps. J’avais pensé toute l’année à ces curiosités, alors lorsque nous sommes partis à la pêche, je ne tenais plus en place.
Armée d’un couteau, d’un petit seau et de mes « nouilles » -la grande classe-, me voici partie dans les rochers en quête du crustacé tant attendu.
Ils étaient là, en grande quantité, par « troupeaux » ou par « grappes » dans les infractuosités des rochers. Pas évident de les déloger. Ils s’accrochent ferme ! On s’entaille les doigts sur les voisins acérés, on glisse sur les algues… Il faut les vouloir !
Quelques heures et quelques coups de soleil plus tard, le seau me parait assez plein, nous rentrons à la maison pour les faire cuire.
Il parait que l’on les mange tièdes mais je trouve que froid, c’est tout aussi bon.
Je les ai jetés dans une casserole d’eau bouillante agrémentée d’un verre de vin blanc, juste ce qu’il faut pour parfumer, et j’ai laissé cuire 10 minutes.
Nous les avons mangés froids, à l’apéritif avec un peu de citron et de la mayonnaise.
C’est vraiment très bon, c’est fin, le goût s’apparente à celui de la langoustine et la consistance, à celle du calamar, en un peu moins caoutchouteux.