13 Décembre 2008
La
préparation du bœuf bourguignon est étonnamment rapide. En revanche, c’est la cuisson qui nécessite un peu de temps. Cela dit, la préparation de ce plat un ou deux jours à l’avance ajoute à sa
saveur et permet aussi de ne pas passer sa soirée en cuisine…
En ce qui me concerne, je prépare le bœuf bourguignon presque invariablement avec du vin rouge… de Bordeaux. Cela n’a rien de discriminant, ni de chauvin, je trouve simplement que le Bordeaux
donne à ce plat un goût plus corsé, peu être un peu plus anguleux, en raison de la structure tannique plus importante de ce vin. Bien sûr, cela n’engage que moi…
Les ingrédients pour 4 à 6 personnes:
● 1 kg de bœuf
(paleron, par exemple) coupé en cubes
● 2 gros oignons
émincés
● 6 carottes coupées en
rondelles
● 1 cube de bouillon de bœuf dilué dans
15cl d’eau avec un bouquet garni
● 150g de champignon de Paris
émincés
● 200g de lardons
fumés
● 1 litre de vin rouge, du Bordeaux pour
moi…
● 2 cuillers à soupe de
farine
● Quelques brins de persil frais
ciselés
● 1 noix de
beurre
● Sel
● Poivre
Préparation
1. Dans une cocotte, faire revenir les
lardons et y ajouter les carottes, les oignons et les champignons. Lorsque les oignons sont translucides, ôter de la cocotte et réserver.
2. Dans la même cocotte, faire fondre le beurre et y jeter les cubes de bœuf. Une fois
saisis, faire un roux en y ajoutant la farine. Bien remuer et ajouter les carottes, les oignons et les champignons. Mouiller avec le bouillon, puis le vin. Il faut que durant toute la cuisson, le
liquide recouvre l’ensemble du contenu de la cocotte.
3. Laisser cuire 2h à 2h30, en fonction de la taille des cubes de bœuf. Ajouter le persil
½ heure avant la fin de la cuisson.
Il m’arrive souvent d’arrêter la cuisson à 1h30, de laisser refroidir, puis de reprendre la cuisson 1h30. Je trouve intensifie les saveurs du plat et rend la viande encore plus
tendre.
Voilà, rien de bien compliqué pour un résultat toujours épatant.
Bien sûr
« bourguignon » appelle la Bourgogne avec, par exemple, un Nuits-Saint-Georges dont l’élégance subtile s’allie à une structure pleine de finesse.
Cependant, avec le Bordeaux comme vin de cuisson, j’opte pour un Saint Emilion pour
l’accompagner…